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Jeudi (14/10/04)
Bizutages
--> l'acceptation de l'innacceptable

Je viens de voir sur la chaine France2 un reportage sur le bizutage dans différentes "grandes écoles" ( système spécifique à la france ). Les humiliations, contraintes, brimades sont érigées en système de valeur ...
Cela rejoint mon précédent article , mais en plus dramatique : il suffit d'un seul jour pour transformer des êtres humains en rouages zélés d'un système de même nature que le nazisme. L'idéologie est identique, les méthodes similaires à toute entreprise d'embrigadement, donc similaire au techniques des sectes.
Le choix est simple : soit souscrire au système d'oppression, soit être soumis à exclusion et à harcèlement moral et physique. L'interdiction des "débordements" de nature physique ne fait à mon avis que renforcer l'usage des pressions psychologiques.
Le système s'apparente également à un système mafieux : ceux qui ont accepté le principe de subir le mal, et plus tard de l'appliquer , par peur ( cf Souffrance en France ) des représailles et peur de risquer sa carrière, ceux là sont murs pour cosa nostra et la SS. Il n'y a pas de différence de nature, juste une différence de la finalité du système. Ici , ce sont les futures élites françaises qui de viennent au sens propre des monstres inhumains.
Ce qui m'effraie le plus n'est pas qu'on puisse conditionner ces jeunes étudiants, mais qu'un certain nombre soit d'emblée acquis au règne de la terreur, de l'arbitraire, de l'injustice, de l'humiliation, de l'impunité du crime ... avant même que le mal soit à l'oeuvre, ils en ont déjà accepté le principe. Par gout pervers , ou par calcul d'un plan de carrière ? Peu importe , pour eux le monde ne peut être changé, il faut se couler dans le moule , fut il abject : la carrière justifie toutes les compromissions, toutes les perversions, tous les crimes. On a ici un élément supplémentaire qui permet de comprendre comment le monde de l'entreprise n'est pas humaniste.

Ecrit par Imram, à 22:04 dans la rubrique psychologie & société.
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Accès au haut management
--> les femmes se trompent de combat
En france, il est visible, de façon chronique, que certaines fonctions sont occupées en quasi totalité par des hommes. En politique, la france est le pays où les femmes élues sont le moins nombreuses. Dans les hautes hiérarchies des grandes entreprises, c'est également le cas. Récemment encore, j'entendais une femme dénoncer la discrimination qui était faite, non sur par les compétences, mais par le sexe.
On remarquera que le féminisme historique ( Simone de Beauvoir , etc ... ) a disparu en france, la génération qui s'est battu dans les années 1970s n'a pas laissé de descendance, il y a discontinuité, et sur bien des points, les acquis ( de haute lutte ) sont rognés ...
Lorsque j'entends les femmes réclamer le partage des places au sommet des hiérarchies, je me dis cependant qu'elles utilisent un vieil argument pour réclamer leur part de butin. En effet, ce n'est pas tant le fait d'être une femme qui est discriminant, que d'être en position de faiblesse. Un homme grand , beau, gagnera 20% de salaire en plus qu'un autre qui l'est moins. La confiance en soi, la capacité à écraser les voisins procure un avantage indéniable, et c'est un trait de personnalité qu'on retrouve davantage chez les hommes, parce qu'il est socialement communément accepté ( c'est normal , ce sont des garçons, ils se battent ).
J'ai parlé avec un certain nombre de "super women" , extrèmement disciplinées, zélées, infaillibles dans leur travail. Bien souvent, elles attendaient des promotions en fonction de leurs états de service, et bien souvent, elles les obtenaient. J'oubliait de dire que ces femmes étaient belles et séduisantes. Une "moche"  aurait elle eu le même parcours ? Quel que soit la qualité de votre travail , et vos compétences dans votre poste, ce n'est pas cela qui détermine vos chances réelles de progression.
Les femmes qui réclament donc les postes de direction en arguant de leurs compétences n'ont en fait pas compris que le pouvoir ne se mérite pas, il se conquiert; il n'est pas une récompense, mais l'aboutissement d'un combat.
La discrimination à l'avancement ne tient pas au fait d'être une femme , mais de ne pas présenter les "bonnes" caractéristiques. Un argument sexiste ne porte donc pas, ce sont aux autres règles de sélection qu'il faudrait s'attaquer : délit de couleur, délit de faciès , délit de beauté, délit de code vestimentaire , délit de manque d'égocentrisme, délit de manque de paranoïa, etc ....
J'en profite pour glisser ce dernier terme, en référence à l'ouvrage de Christophe Dejours , Souffrance en France, dans lequel il mentionne à plusieurs reprises que dans les entreprises, les personnes qui dirigent la stratégie de distorsion de l'information sont très souvent atteintes de troubles de la personnalité de type paranoïaque. J'avais moi-même remarqué à plusieurs reprises que les "systèmes'" utilisaient volontiers les personnes présentant des troubles de la personnalité pour faire les basses oeuvres, utilisant ainsi les penchants pathologiques pour faire les sales boulots. Il en ressort donc que si vous avez une personnalité équilibrée et humaniste, vous avez peu de chance de promotion en grande entreprise, car l'humanisme n'a pas sa place en entreprise ( Bonjour paresse nous le rapelle au passage ), et vous n'avez pas une personnalité adaptée pour participer au travail du mal. Or , beaucoup des "wonder women" avec qui j'ai parlé avaient de bons sentiments, et n'étaient ni sadiques, ni paranoïaques, ni maniaques d'aucune sorte.
Le combat de ces femmes pour arriver au "sommet" se fait en acceptant cet état des choses : elles veulent juste avoir les mêmes postes ( et les mêmes salaires ) que les hommes. C'est une lutte pour le partage du butin, et non pas pour porter un type de management plus humain. Christophe Dejours le souligne fortement : dans les professions fortement féminisées,  la souffrance n'est pas traitée de la même façon, et il en résulte que ces professions ne présentent pas les mêmes caractéristiques que le monde de l'entreprise. Le combat des femmes pour arriver au top dans un système d'homme, avec des règles de sélection masculines , avec une idéologie masculine n'est pas impossible, mais improbable. Je pense d'ailleurs que le monde de l'entreprise, pour ce qu'il a de non humaniste n'est pas en soi masculin : il a été mis en place par des hommes ,fréquemment paranoïaques. Il n'est masculin que parce que les femmes n'y étaient pas représentées : elles s'attachent à combler cette lacune, et pouvoir elles aussi participer en tant que dirigeantes au travail du mal, à rendre notre monde plus inhumain chaque jour.
Le vrai combat, sur la base de leurs compétences professionnelles, ne serait il pas plutôt de secouer ces structures inhumaines, nées des troubles des hommes, pour mettre en place un management à dimension humaine ? Certes, cette idée est utopique, mais l'est elle tant que cela ? L'alternative est que les femmes vont devenir aussi inhumaines que les hommes, sous prétexte d'être aussi efficaces, parce que beaucoup ne font pas la différence, et cherchent seulement à prouver qu'elles sont les meilleures ( ce qui est pour certaines un trouble pathologique ). Ainsi, il me semble que les femmes se trompent de combat en insistant sur la discrimination simplement sexiste, et que tout ce qu'elles finiront par prouver , c'est qu'elles peuvent surpasser les hommes dans l'abomination.
Ecrit par Imram, à 01:21 dans la rubrique psychologie & société.
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Samedi (09/10/04)
La dictature du QI
--> mensa or not mensa ?

Depuis plusieurs années en france, on entend parler dans les médias des surdoués, qu'il est convenu d'appeler à présent "intellectuellement précoces". A cette ocasion, ne pouvant échapper au flot médiatique, je me suis rendu compte que les descriptions et caractéristiques décrites correspondaient exactement à l'enfant que j'ai été. Or, je ne me considère pas comme surdoué, mis à part un flair pour détecter les argument fallacieux dans les raisonnements propres et lisses ... même avec une bonne sauce , la merde sent toujours la merde. Bref , pour raisons personnelles , je suis intéressé dans le phénomène social des "surdoués". je reviendrai certainement ultérieurement sur cela, à moins que je n'en fasse un livre, car je n'ai jamais trouvé un ouvrage traitant des véritables questions, et abordant cela de façon appropriée.

Ecrit par Imram, à 01:04 dans la rubrique psychologie & société.
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